Depuis Sölden et la reprise de la saison, les courses et les entraînements se sont enchainés avec un rythme assez soutenu. Les quelques jours de repos à Noël ont été bienvenus pour profiter un peu de la famille et se ressourcer.
Je suis consciente que faire mon retour de blessure sur le circuit de Coupe du Monde est une énorme chance et un grand pas en avant. Mais je dois avouer qu’il est difficile de se sentir pleinement satisfaite de mes résultats.
Force est de constater que partir avec des gros dossards n’est jamais évident. Et donc prendre les qualifications pour la 2e manche est un peu plus compliqué qu’il n’y paraît. Les pistes sont souvent détruites. Même si je ne suis qu’à quelques centièmes du top 30, je suis abonnée aux rangs 32, 33, 34 et 35. C’est dur pour le moral.
Il est donc important d’aller chercher des meilleurs points FIS en Coupe d’Europe, pour partir avec des dossards moins élevés en Coupe du Monde. Ma 2e place en Coupe d’Europe à Andalo en géant mi-décembre, montre que je peux skier vite. Comme on dit : maintenant y’a plus qu’à !
Pour la suite du mois de janvier il va s’agir de jongler avec le géant et le slalom sur les différentes courses européennes et mondiales.